ComposePar
























Basé sur la faune électro-acoustique crée par Pierre Tardy et Christian Zanesi pour le film d'animation de René Laloux Les Maîtres du Temps, cet album est une immersion dans un écosystème luxuriant, une forêt aux sonorités fourmillantes, aux arbres rêveurs et à la pénombre féérique…



Composé par Boris Lelong
Textures électroniques et arrangements

Biotope électro-acoustique créé par
Christian Zanesi et Pierre Tardy



In English…









Acquérir l'album sur Bandcamp
















QU'EST-CE QUE PERDIDE ?

MaitresDuTemps.05

Perdide est une planète sauvage imaginée par l’écrivain Stefan Wul dans son roman L’Orphelin de Perdide (1958).

En découvrant il y a quelques années l’adaptation cinématographique de René Laloux et Moebius, Les Maîtres du Temps (1982), j’ai été frappé par les sons luxuriants qui accompagnent les scènes se déroulant sur les terres sauvages des planètes Perdide et Devil-Ball.

Créés par Pierre tardy et Christian Zanesi, ces paysages sonores électro-acoustiques donnent vie à un monde insectoïde passionnant qu’on aimerait pouvoir écouter dans la longueur, indépendamment du film. Un tel disque n’existant pas, j’ai eu envie de le faire moi-même.

J’ai commencé par récupérer les quelques passages du film dans lequels on peut entendre ces bruitages sans dialogue ni musique. Je les ai redécoupés, retravaillés et déployés sur plus d’une heure. J’y ai ensuite ajouté mes propres textures, flottant avec douceur au sein de cet environnement foisonnant.

Au fil de deux années, j’ai ainsi composé un nouveau paysage sonore, qui fait écho à l’étrange beauté de Perdide et à Devil-Ball mais aussi aux nuits phosphorescentes de Pandora, dans le film de James Cameron, “Avatar” (que j’ai vu pour la première fois quelques heures après avoir terminé le mastering de l’album…)

Cette oeuvre immersive fait écho par sa thématique et sa sensibilité à un autre pan du cinéma d’animation : les films d’Hayao Miyazaki et l’animisme mystérieux et séduisant qu’ils véhiculent.


Totoro











c&o
Lire la chronique de
Clair&Obscur